Réunis hier au lycée national Léon-Mba, les représentants des fédérations des associations des parents d’élèves de la province de l’Estuaire
Réunis hier au lycée national Léon-Mba, les représentants des fédérations des associations des parents d’élèves de la province de l’Estuaire ont échangé avec la Direction d’académie provinciale (DAP), sur instructions du ministre d’État à l’Éducation nationale. Un seul objectif : trouver des réponses fortes à la recrudescence alarmante des violences en milieu scolaire.
Pour Fortune Nguema Owona, directeur d’académie de l’Estuaire, une partie de cette responsabilité incombe clairement aux parents. Une déclaration qui a suscité des remous, mais aussi lancé un débat de fond sur le rôle des familles dans la prévention de la violence scolaire.
La rencontre a permis de faire le point sur les dispositifs actuels, d’identifier leurs limites et de réfléchir à des solutions globales, adaptées à toutes les formes de violences en milieu éducatif.
🎙️ Le regard de Com d’Afrik
Ce qui devait être une concertation technique s’est rapidement transformé en un révélateur de tensions et de désaccords sur les responsabilités à imputer. Le message est clair : les autorités éducatives attendent une implication plus active des parents. Mais cette approche, bien qu’audacieuse, soulève la question de l’accompagnement et des moyens mis à disposition des familles pour jouer efficacement leur rôle.
La réaction ferme de la Fenapeg, par la voix de René Menie, rappelle une réalité souvent éludée : la violence en milieu scolaire ne se résoudra pas par une réunion ponctuelle, mais par un dialogue structurel, appuyé sur des travaux déjà menés, comme ceux du Dialogue National Inclusif.
Dès lors, la pertinence de nouvelles assises réside moins dans l’innovation des idées que dans la volonté politique de les appliquer. Le temps des constats est passé. Place à l’action.
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