Vers une coordination gouvernementale plus rigoureuse : Oligui Nguema établit les nouvelles règles du Conseil interministériel

HomeActualité AfriquePolitique

Vers une coordination gouvernementale plus rigoureuse : Oligui Nguema établit les nouvelles règles du Conseil interministériel

  Dans la dynamique de la réforme institutionnelle engagée avec l’entrée en vigueur de la Constitution du 19 décembre 2024, le tout premier Con

Tidjane Thiam face à des obstacles : Absences et contestations judiciaires avant l’élection d’octobre
Corneille Nangaa : de l’urne aux armes, itinéraire d’un improbable rebelle
Edha Nahdi : L’architecte discret de l’empire Amsons
Temps de lecture : 2 min

 

Dans la dynamique de la réforme institutionnelle engagée avec l’entrée en vigueur de la Constitution du 19 décembre 2024, le tout premier Conseil des ministres de la Vᵉ République, tenu le 8 mai 2025, a marqué un tournant décisif. Un décret stratégique a été adopté pour fixer les nouvelles règles d’organisation et de fonctionnement du Conseil interministériel, désormais érigé en véritable filtre opérationnel entre les ministères et le Conseil des ministres.

Désormais placé sous l’autorité directe du Président de la République, Chef de l’État et Chef du Gouvernement, Brice Clotaire Oligui Nguema, le Conseil interministériel sera présidé par délégation par le Vice-président du Gouvernement, Alexandre Barro Chambrier, conformément à l’article 95 de la nouvelle Loi fondamentale. Ce cadre de coordination repensé vise une meilleure fluidité, rigueur et concertation dans le traitement des dossiers ministériels, en amont des décisions exécutives.

Le rôle du Secrétariat général du Gouvernement est aussi précisé : il devient l’organe central de préparation des dossiers, de coordination des projets, de transmission des documents et de contrôle de la régularité administrative. Le décret ambitionne d’imposer un rythme de travail plus discipliné, transparent et cohérent avec les exigences d’un État de droit rénové.

🎙️ Le regard de Com d’Afrik

Cette réforme structurelle du Conseil interministériel traduit une volonté manifeste du président Oligui Nguema de rompre avec les pratiques opaques et les lourdeurs bureaucratiques du passé. En instaurant un filtre décisionnel plus exigeant et une chaîne de responsabilité renforcée, le pouvoir exécutif entend se doter d’un outil de gouvernance efficace. Toutefois, ce décret ne sera véritablement porteur de changement que s’il s’accompagne d’une culture politique nouvelle, fondée sur la reddition des comptes, la transparence et la méritocratie. Les Gabonais attendent des résultats tangibles. À l’épreuve des faits, cette réforme devra faire ses preuves.

PARTAGEZ SUR

COMMENTS

WORDPRESS: 0
DISQUS: