Une levée des couleurs hors protocole qui interroge

🔎 Quand un événement officiel prend une tournure inhabituelle…

Lundi 3 mars 2025, la cour du Ministère de l’Éducation nationale a été le théâtre d’une scène pour le moins surprenante. Alors que la traditionnelle levée des couleurs devait suivre le protocole républicain, la ministre Camélia Ntoutoume-Leclercq a transformé cette cérémonie en un hommage personnel au Président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema. 🎂🇬🇦

📌 Un protocole bousculé
D’un ton chaleureux, elle a souhaité un bonjour inhabituellement amical à ses collaborateurs avant d’annoncer :
🗣️ « Aujourd’hui, on lève les couleurs, c’est un jour très spécial, c’est l’anniversaire du chef de l’État ! »
L’assemblée, composée de fonctionnaires et d’élèves, a alors entonné en chœur « Joyeux anniversaire » avant de se diriger vers une messe d’action de grâce. 🎶🙏

📌 Un culte de la personnalité ?
Cet épisode, loin d’être anodin, interroge. Certains dénoncent une entorse au protocole républicain et une instrumentalisation d’un événement officiel. D’autres y voient un simple hommage à un chef d’État jugé proche des citoyens. 🤔

🔎 Le regard de Com d’Afrik
Ce n’est pas la première fois que Camélia Ntoutoume-Leclercq adopte une telle posture. Sous l’ère d’Ali Bongo, elle s’était déjà illustrée par des gestes similaires. Cette continuité soulève une question de fond : où placer la limite entre respect des institutions et culte de la personnalité ? Une interrogation d’autant plus pertinente lorsque l’on se rappelle que le régime militaire actuel a justifié son arrivée au pouvoir par une volonté de restaurer l’État de droit.

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