L’ancien président américain Donald Trump a surpris ce dimanche 25 mai en déclarant que Vladimir Poutine était « devenu complètement fou », d
L’ancien président américain Donald Trump a surpris ce dimanche 25 mai en déclarant que Vladimir Poutine était « devenu complètement fou », dans un contexte d’intensification des frappes russes sur l’Ukraine. Cette sortie intervient alors que des pourparlers étaient engagés pour un possible cessez-le-feu, mais le week-end a été marqué par une série d’attaques meurtrières : 13 morts ont été enregistrés côté ukrainien, notamment à Kiev et Jytomyr.
Sur son réseau Truth Social, Donald Trump a dénoncé les ambitions territoriales de Moscou, affirmant que Poutine ne veut pas « une partie de l’Ukraine, mais toute l’Ukraine », tout en exprimant ses doutes sur l’avenir de la Russie en cas d’escalade militaire.
Pendant ce temps, les bombardements s’intensifient : plus de 367 projectiles, dont 69 missiles et près de 300 drones, ont visé l’Ukraine en une seule nuit. Face à cette offensive, les Européens accentuent la pression diplomatique. Berlin parle d’un affront « même envers Trump », et la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, appelle à « la plus forte pression internationale sur Moscou ».
🔍 Le regard de Com d’Afrik
Cette sortie de Donald Trump, bien que spectaculaire, illustre les contradictions stratégiques au sein de la diplomatie occidentale. D’un côté, un langage dur envers le Kremlin ; de l’autre, l’absence de propositions concrètes pour renforcer les sanctions ou relancer les efforts de paix. Le flou autour de sa position réelle alimente une forme d’ambiguïté politique, notamment vis-à-vis de ses intentions s’il revenait au pouvoir.
Pour l’Ukraine, cette ambiguïté s’ajoute à une fatigue diplomatique perceptible chez certains alliés. Les appels de Zelensky se heurtent à des réponses souvent symboliques, tandis que la population ukrainienne continue de payer un lourd tribut humain et psychologique.
En tant que média africain, Com d’Afrik observe aussi l’écho limité que reçoit ce conflit en Afrique, malgré ses implications géopolitiques majeures sur les prix de l’énergie, des denrées alimentaires et l’équilibre des alliances mondiales. Une distance diplomatique qui interroge sur la place des pays africains dans la gouvernance internationale et leur capacité à influencer ou infléchir les rapports de force mondiaux.
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