Malgré un patrimoine naturel exceptionnel et une biodiversité unique, le Gabon peine à tirer parti de ses atouts écologiques pour en faire un
Malgré un patrimoine naturel exceptionnel et une biodiversité unique, le Gabon peine à tirer parti de ses atouts écologiques pour en faire un véritable moteur de croissance économique. Surnommé le « dernier Éden », le pays abrite 13 parcs nationaux, couvrant près de 10 % de son territoire. Cependant, malgré cette richesse, le secteur touristique ne représente qu’une part marginale du PIB national.
Les raisons de cette contre-performance sont multiples : un manque d’infrastructures de transport, une capacité hôtelière limitée et une gouvernance insuffisamment orientée vers l’efficacité. En outre, des problèmes d’investissement et de formation freinent le développement d’une industrie touristique compétitive. Bien que des efforts aient été engagés, notamment à travers le développement de l’écotourisme et la création de cursus spécialisés à l’université, ces initiatives demeurent insuffisantes.
Sans une stratégie claire et un engagement fort pour la valorisation du secteur, le Gabon risque de laisser son industrie touristique dormir sur ses lauriers, loin d’exploiter son plein potentiel de diversification économique.
Le regard de Com d’Afrik
Le tourisme, un secteur souvent sous-estimé en Afrique, représente un levier crucial pour la diversification économique du Gabon. Pourtant, malgré son potentiel évident, le pays reste figé dans une dynamique de non-exploitation. L’enjeu est de taille : il ne s’agit pas seulement de promouvoir la beauté naturelle du Gabon, mais de créer les conditions d’une véritable industrie touristique, avec une infrastructure solide et une gouvernance axée sur l’efficacité. Pour cela, le pays doit investir massivement dans la formation des ressources humaines et la modernisation de ses infrastructures, afin de faire de l’écotourisme une source majeure de revenus et d’emplois.
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