Un nouvel épisode tendu vient assombrir les relations déjà fragiles entre l’Algérie et la France. Alger a exigé, ce week-end, le départ sous
Un nouvel épisode tendu vient assombrir les relations déjà fragiles entre l’Algérie et la France. Alger a exigé, ce week-end, le départ sous 48 heures de 12 agents de l’ambassade de France. Cette décision, qualifiée de « riposte », intervient après la mise en examen en France de trois ressortissants algériens, soupçonnés d’implication dans l’enlèvement d’un influenceur. Du côté français, cette expulsion est jugée « injustifiée », et Paris menace de prendre des mesures immédiates en retour.
Ce bras de fer diplomatique rappelle que, malgré les apparences de détente affichées ces derniers mois, les plaies historiques et les différends contemporains entre les deux pays restent vifs. En toile de fond : des enjeux de souveraineté, de sécurité, et de contrôle de l’opinion publique. La situation reste volatile, et les conséquences pourraient être lourdes pour les coopérations bilatérales déjà fragiles.
Le regard de Com d’Afrik
Cette nouvelle crise révèle la fragilité des relations franco-algériennes, souvent prises dans un balancier entre rapprochements opportunistes et confrontations symboliques. L’Algérie, en décidant d’expulser une douzaine de diplomates français, envoie un message clair : l’ingérence n’est plus tolérée, et l’affirmation de sa souveraineté passe désormais par des gestes forts. Si la réaction peut paraître excessive à certains, elle s’inscrit dans une dynamique régionale plus large où plusieurs pays africains réclament plus de respect et d’égalité dans leurs relations avec l’Europe. Reste à voir si cet épisode sera un tournant dans la redéfinition de la diplomatie entre les deux États, ou un simple coup d’éclat de plus dans une longue série de malentendus.
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