C'est une avancée majeure pour l’avenir de la Syrie. Le 10 mars 2025, un accord inédit a été conclu entre Ahmed al-Charaa, président syrien par in
C‘est une avancée majeure pour l’avenir de la Syrie. Le 10 mars 2025, un accord inédit a été conclu entre Ahmed al-Charaa, président syrien par intérim, et Mazloum Abdi, chef des Forces démocratiques syriennes (FDS). L’objectif : intégrer les institutions autonomes kurdes du nord-est syrien au sein de l’État central.
Cette annonce a provoqué des scènes de liesse dans plusieurs villes, notamment à Hassaké, symbole de l’autonomie kurde. L’accord prévoit l’intégration des institutions civiles et militaires, des postes-frontières, des champs pétroliers et gaziers sous l’autorité de Damas. Il garantit également les droits constitutionnels de la communauté kurde, tout en rejetant toute forme de division ou de discours haineux.
Pour les populations locales, c’est avant tout une promesse de paix après 13 ans de guerre. L’accord inclut un cessez-le-feu général, une nécessité pour un pays épuisé par des années de conflit. Mais cet engagement signe-t-il la fin définitive de l’autonomie kurde en Syrie ?
📌 Le regard de Com d’Afrik
Cet accord remodèle profondément la Syrie. Il marque une victoire politique pour Damas, qui récupère des territoires stratégiques riches en ressources naturelles. Pour les Kurdes, il s’agit d’une réintégration forcée, motivée par le désengagement américain sous la présidence Trump.
Si cet accord met fin à un conflit interne, il pose aussi la question de l’avenir politique des Kurdes. Vont-ils réellement conserver une forme d’autonomie ou cet accord n’est-il qu’un premier pas vers un contrôle total de Damas ? La stabilité de la Syrie en dépend.
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