Le 28 juin 2025, sous la présidence du Chef de l’État, S.E. Brice Clotaire Oligui Nguema, le Gabon a signé une convention majeure entre l’Éta
Le 28 juin 2025, sous la présidence du Chef de l’État, S.E. Brice Clotaire Oligui Nguema, le Gabon a signé une convention majeure entre l’État, via l’ANINF (Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences), et le groupe Cybastion pour la mise en place du premier Data Center national.
Soutenu par des partenaires de renommée internationale tels que Cisco Systems, Citibank, EximBank et le gouvernement américain, ce projet vise à doter le pays d’une infrastructure numérique souveraine, sécurisée et résiliente. Une avancée significative dans la quête d’indépendance technologique, au service de la modernisation de l’administration, de la sécurisation des données publiques/privées et de l’accélération de la transition numérique du pays.
Mais l’ambition va plus loin : Cybastion prévoit la formation gratuite de 1 000 jeunes Gabonais aux métiers du digital, renforçant ainsi les compétences locales et l’inclusion des jeunes dans les métiers d’avenir. Pour Scott Blacklin, vice-président de Cybastion, le Président gabonais incarne « une vision claire et volontariste » pour un Gabon transformé et numériquement souverain.
🟠 Le regard de Com d’Afrik
La mise en place d’un Data Center national constitue bien plus qu’un simple projet technologique : c’est un acte politique fort, qui positionne le Gabon dans une dynamique de contrôle stratégique de ses infrastructures numériques. À l’heure où les enjeux de cybersécurité, de protection des données et de souveraineté numérique occupent une place centrale sur la scène internationale, cette initiative représente un alignement opportun avec les standards mondiaux.
Elle est aussi révélatrice d’un changement de paradigme : le numérique n’est plus vu uniquement comme un outil, mais comme un pilier de développement, d’autonomie nationale et de compétitivité économique. En intégrant des partenaires de haut niveau tout en investissant dans le capital humain local, le Gabon démontre qu’il est prêt à bâtir un écosystème numérique endogène, durable et inclusif.
Reste à relever les défis d’interopérabilité, de gouvernance des données, et surtout, de pérennité financière. Mais une chose est sûre : le cap est désormais fixé.
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