Six mois après le démantèlement du système d’aide internationale américain : des répercussions majeures en Afrique

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Six mois après le démantèlement du système d’aide internationale américain : des répercussions majeures en Afrique

  Depuis le décret signé le 20 janvier 2025 par Donald Trump, visant à réformer radicalement le système d’aide internationale des États-Unis, l

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Depuis le décret signé le 20 janvier 2025 par Donald Trump, visant à réformer radicalement le système d’aide internationale des États-Unis, le secteur a connu un bouleversement sans précédent. Si interroger l’efficacité, la lourdeur bureaucratique et les coûts du dispositif était légitime, la méthode brutale employée a provoqué un quasi-effondrement du système.

Les conséquences sont particulièrement visibles en Afrique, où l’USAID représentait en moyenne un tiers de l’aide étrangère. Parmi les dix premiers bénéficiaires mondiaux des subsides américains, six pays africains figurent en bonne place : Éthiopie, Soudan du Sud, Nigeria, Ouganda, Kenya et République démocratique du Congo. Ce retrait soudain fragilise non seulement les projets de développement et humanitaires, mais crée aussi un vide inquiétant dans des zones où l’aide étrangère est cruciale.

Le regard de Com d’Afrik

Cette décision américaine illustre les limites d’une approche unilatérale et brutale dans la gestion des partenariats internationaux. Derrière la volonté de réforme, c’est la résilience des systèmes africains qui est mise à rude épreuve. L’aide internationale, bien que perfectible, joue un rôle fondamental dans le soutien aux secteurs clés : santé, éducation, sécurité alimentaire, et infrastructures.

Il est essentiel que les pays africains réévaluent rapidement leurs stratégies d’autonomie et de diversification des partenariats pour ne pas dépendre exclusivement d’un seul bailleur. Par ailleurs, cette situation doit inciter à un dialogue renouvelé sur la coopération internationale, plus transparent, équilibré et orienté vers des objectifs partagés. L’Afrique, face à ces enjeux, est invitée à affirmer son rôle d’acteur souverain dans la gouvernance de son développement.

 

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