L’espoir de retrouver des survivants s’amenuise après le puissant séisme du 28 mars en Birmanie et en Thaïlande, qui a déjà fait plus de 2 000 mor
L’espoir de retrouver des survivants s’amenuise après le puissant séisme du 28 mars en Birmanie et en Thaïlande, qui a déjà fait plus de 2 000 morts et des milliers de blessés. Alors que les habitants de Mandalay, l’une des zones les plus touchées, dorment à la belle étoile pour la troisième nuit consécutive, la junte militaire birmane a décrété une semaine de deuil national jusqu’au 6 avril.
🔹 Une catastrophe humanitaire d’ampleur
Les opérations de secours sont ralenties par un accès difficile aux zones sinistrées, des infrastructures détruites et une chaleur accablante dépassant les 40°C. À Mandalay et dans la région de Sagaing, hôpitaux, écoles et habitations se sont effondrés, rendant le travail des équipes de secours particulièrement éprouvant. Les ONG présentes sur le terrain peinent à acheminer l’aide humanitaire, en raison des routes endommagées et des coupures de communication.
🔹 Solidarité régionale
Si la Thaïlande a déjà envoyé des renforts et du matériel médical, l’ASEAN (Association des Nations de l’Asie du Sud-Est) a appelé à une mobilisation urgente pour fournir une assistance humanitaire. Des vols humanitaires sont prévus jusqu’au 5 avril, avec des livraisons de vivres et de médicaments.
🔎 Le regard de Com d’Afrik
Au-delà de l’ampleur de cette tragédie humaine, cette catastrophe met en lumière la fragilité des infrastructures en Birmanie, un pays déjà déstabilisé par des années de guerre civile et d’isolement international. L’efficacité de la réponse des autorités birmanes sera un test pour la junte, dont la gestion de la crise pourrait peser sur sa légitimité. La question se pose aussi : la communauté internationale pourra-t-elle réellement venir en aide aux sinistrés, alors que la Birmanie reste un pays fermé et sous sanctions ?
COMMENTS