Dans la nuit du mercredi 28 au jeudi 29 mai 2025, le Grand Libreville a de nouveau été privé d’électricité, moins de 24 heures après un précé
Dans la nuit du mercredi 28 au jeudi 29 mai 2025, le Grand Libreville a de nouveau été privé d’électricité, moins de 24 heures après un précédent incident similaire.
Selon la SEEG (Société d’Énergie et d’Eau du Gabon), cette interruption massive est due à l’explosion d’une cellule dans un poste de distribution publique, provoquant un déclenchement en cascade de toutes les unités de production du réseau interconnecté.
L’incident a également perturbé la desserte en eau potable, aggravant les désagréments pour les populations. Après mobilisation des équipes techniques, 90 % des foyers ont été réalimentés dès 8h00, avec un retour à la normale enregistré à 12h43. Le rétablissement de l’approvisionnement en eau est en cours de finalisation.
La SEEG a présenté ses excuses à la clientèle affectée, tout en assurant qu’une analyse approfondie est en cours pour identifier les causes exactes de la panne et mettre en place des mesures correctives durables.
🧭 Le regard de Com d’Afrik
Cette série d’incidents soulève des interrogations profondes sur la vulnérabilité structurelle du système énergétique gabonais, en particulier dans le Grand Libreville. L’explosion d’une seule cellule ayant pu entraîner l’effondrement de tout un réseau interconnecté révèle non seulement un déficit de redondance dans les infrastructures, mais aussi des failles dans la maintenance préventive.
Alors que le pays ambitionne une transformation économique soutenue, la fiabilité énergétique doit être au cœur des priorités nationales. Le lien entre électricité et développement est évident : sans continuité de service, ni les entreprises ni les ménages ne peuvent fonctionner sereinement.
La réactivité des équipes de la SEEG est à saluer, mais ces interventions ponctuelles ne doivent pas masquer l’urgence d’un plan structurel de résilience et de modernisation du réseau. Investir dans des infrastructures robustes et dans des technologies de surveillance en temps réel devient indispensable. Pour Com d’Afrik, cet incident est un signal d’alarme : l’heure n’est plus aux excuses, mais aux solutions.
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