Le ministre d'État en charge des Transports, Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, a annoncé le 22 mai dernier une série de mesures répressives inédite
Le ministre d’État en charge des Transports, Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, a annoncé le 22 mai dernier une série de mesures répressives inédites contre les infractions routières, dans un contexte alarmant de recrudescence des accidents sur les routes gabonaises.
Parmi les principales annonces :
🔸 Alourdissement des amendes
🔸 Renforcement des peines de prison
🔸 Suspension immédiate de permis
🔸 Saisie des véhicules défectueux ou en surcharge
Le ministre a été clair : « L’heure n’est plus à la seule compassion : elle est à l’action, à la rigueur et à la responsabilité. » Cette fermeté fait suite à une série de drames évitables, dont l’accident tragique survenu au PK9 le 15 mai, ayant fait deux morts et deux blessés graves. L’origine : un camion-grumier immobilisé sans signalisation… une négligence mortelle.
🧭 Le regard de Com d’Afrik
Ce tournant sécuritaire témoigne d’un changement de posture attendu depuis longtemps par les citoyens : celui de l’application stricte des règles pour protéger les vies humaines. À travers ce message de « tolérance zéro », l’État cherche à reprendre le contrôle sur une situation devenue incontrôlable, marquée par l’impunité, la vétusté du parc automobile, et l’absence de conscience collective.
Mais la question reste entière : les moyens suivront-ils l’ambition ? Car si les sanctions sont nécessaires, elles doivent être accompagnées de mécanismes clairs de prévention, de formation, de sensibilisation et de contrôle efficace. L’autorité ne suffit pas : c’est une culture de la responsabilité qu’il faut rebâtir.
Com d’Afrik suivra avec attention l’impact réel de ces mesures dans les mois à venir. Pour que la route ne soit plus un lieu de deuil permanent, mais un espace sécurisé pour tous.
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