Le Fonds mondial de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme a officiellement lancé la mise en œuvre de sa subvention intégrée, avec u
Le Fonds mondial de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme a officiellement lancé la mise en œuvre de sa subvention intégrée, avec une enveloppe de plus de 5 milliards de FCFA allouée au ministère de la Santé du Gabon. Ce financement sera géré par l’Unité de gestion des subventions (UGP) et vise à renforcer la lutte contre ces trois maladies, à améliorer la couverture et la qualité des soins, et à mieux préparer le pays aux urgences sanitaires.
Ce programme, qui s’étend du 1er janvier au 31 décembre 2025, inclut diverses interventions : surveillance épidémiologique, amélioration des diagnostics et tests, prévention et contrôle des infections, et renforcement de la communication sur les risques sanitaires. Il s’inscrit également dans le cadre du mécanisme de réponse Covid-19 (C19RM), visant à rendre le système de santé plus résilient face aux pandémies.
🔎 Le regard de Com d’Afrik
Si cet investissement représente une avancée significative dans la lutte contre ces maladies, la question de son efficacité réelle reste posée. Comment ces fonds seront-ils concrètement déployés ? Quelles mesures seront mises en place pour garantir une gestion transparente et efficace des ressources ? L’histoire a souvent montré que les financements ne suffisent pas à eux seuls : la réussite dépendra aussi de la capacité des autorités sanitaires à optimiser leur utilisation et à impliquer les communautés locales pour un impact durable.
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