Santé : l’OMS réaffirme son appui à la formation médicale au Gabon

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Santé : l’OMS réaffirme son appui à la formation médicale au Gabon

  Le vendredi 27 juin 2025, Dr Nsenga Ngoy, représentant résident de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), a effectué une visite stratégiq

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Le vendredi 27 juin 2025, Dr Nsenga Ngoy, représentant résident de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), a effectué une visite stratégique à l’Université des sciences et techniques de la santé (USTS).
Objectif : échanger avec les élèves officiers médecins, les paramédicaux et leurs encadreurs, tout en apportant un soutien concret à travers un don de médicaments et de moustiquaires imprégnées d’insecticide à l’infirmerie de l’établissement.

Au cœur de son message : l’urgence de renforcer les ressources humaines dans le secteur de la santé au Gabon. Dr Nsenga Ngoy a rappelé que le déficit en personnel qualifié compromet l’accès équitable à des soins de qualité, en particulier dans les zones reculées.

« Il est impératif d’encourager et d’accompagner les institutions de formation en santé afin de garantir la présence de professionnels qualifiés en nombre suffisant sur le marché de l’emploi national », a-t-il insisté.

🟠 Le regard de Com d’Afrik

Cette visite de l’OMS, bien plus qu’un geste symbolique, met en lumière un enjeu structurel majeur du système de santé gabonais : la pénurie de professionnels formés et opérationnels.

Dans un contexte post-pandémique, où les systèmes de santé africains sont appelés à devenir plus résilients, le renforcement des capacités humaines devient un levier central de réforme. La présence de l’OMS à l’USTS signale une volonté de repositionner la formation comme pilier stratégique de la politique sanitaire nationale.

Mais cette impulsion ne pourra être durable sans une réforme plus profonde des curricula, une valorisation des filières sanitaires et une politique incitative forte à l’endroit des jeunes professionnels, pour éviter la fuite des compétences vers d’autres secteurs ou à l’étranger.

Le Gabon a là une opportunité de reconstruire un système de santé plus robuste, équitable et enraciné dans son propre potentiel humain. Encore faut-il la saisir avec constance.

 

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