Route Alembé–Lopé–Mikouyi : un chantier stratégique pour désenclaver le centre du Gabon

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Route Alembé–Lopé–Mikouyi : un chantier stratégique pour désenclaver le centre du Gabon

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Le samedi 28 juin 2025, sous la présidence du Chef de l’État, Brice Clotaire Oligui Nguema, le gouvernement gabonais a signé une convention majeure avec le groupe ivoirien Porteo BTP pour l’aménagement de la route Alembé–Lopé–Mikouyi, un linéaire de 306 km traversant le cœur du pays, jusqu’à la province de l’Ogooué-Lolo.

Financé à hauteur de 140 milliards FCFA par BGFIBank, ce projet d’envergure inclut une route bitumée en 2×2 voies, la construction de 26 ouvrages de franchissement et une traversée du Parc national de la Lopé. Surnommée « la route économique », cette infrastructure vise à relier Libreville à Franceville, désenclaver plusieurs localités, et renforcer les connexions intermodales dans un pays où la route reste le pilier de la mobilité et du développement.

Ce chantier avait déjà été amorcé il y a plus de 10 ans, mais abandonné. Cette fois, les autorités entendent aller jusqu’au bout : les travaux préparatoires sont déjà en cours, et le lancement officiel du chantier est imminent.

🟠 Le regard de Com d’Afrik

La relance du projet Alembé–Lopé–Mikouyi symbolise un tournant dans la gestion des grands chantiers structurants au Gabon. L’État affiche sa volonté de rompre avec les échecs passés en engageant un partenaire déjà opérationnel sur le terrain, tout en garantissant un financement solide via BGFIBank.
Ce projet ne doit pas être vu uniquement comme un axe de bitume : il est un levier de développement territorial, social et économique, notamment pour les zones enclavées, qui peinent à accéder aux services essentiels.

La traversée d’une zone protégée, comme celle du parc de la Lopé, impose toutefois une rigueur environnementale absolue, afin de concilier développement et préservation de la biodiversité.

Il s’agit là d’un test grandeur nature pour la capacité du gouvernement à transformer une ambition présidentielle en résultat visible, durable et équitable. Le succès ou l’échec de ce chantier conditionnera, en partie, la crédibilité du programme d’infrastructures porté par la Transition.

 

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