Les populations des quartiers Plaine-Oréty, ainsi que des zones « Derrière l’Assemblée », Mbolo et aux abords des ambassades de Chine, Russie
Les populations des quartiers Plaine-Oréty, ainsi que des zones « Derrière l’Assemblée », Mbolo et aux abords des ambassades de Chine, Russie et Liban, récemment déguerpies pour la construction d’une cité administrative, seront bientôt relogées à Bikélé Nzong, dans le 3e arrondissement de Ntoum. Plus de 250 logements y sont actuellement en phase finale de rénovation.
Ce chantier, examiné le 26 juin lors d’une réunion présidée par le Vice-président du Gouvernement, Alexandre Barro Chambrier, a mis en lumière l’importance d’accélérer les travaux de finition, notamment les raccordements en eau et électricité. Le site accueillera également des infrastructures complémentaires, comme un centre sportif.
Le Vice-président a exhorté les ministres concernés à mobiliser tous les moyens nécessaires pour assurer un relogement digne, non seulement pour les populations directement impactées, mais aussi pour celles n’ayant pas encore bénéficié d’indemnisation. Ces directives s’inscrivent dans la vision affirmée du Président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, en faveur d’un cadre de vie amélioré pour tous.
🎙️ Le regard de Com d’Afrik
Cette avancée concrète témoigne d’une volonté politique claire de remédier à la précarité générée par les opérations d’aménagement urbain. Pourtant, le défi du relogement en Afrique, et particulièrement au Gabon, dépasse la simple livraison de logements. Il s’agit de garantir que ces nouveaux espaces soient adaptés aux besoins réels des populations : accès aux services de base, infrastructures sociales et opportunités économiques.
La mobilisation affichée au plus haut niveau doit s’accompagner d’une transparence dans la gestion du processus, ainsi que d’une inclusion effective des bénéficiaires dans le suivi des travaux. La réussite de ce projet pourrait poser les bases d’un modèle de développement urbain respectueux des droits des habitants, tout en favorisant une meilleure planification territoriale.
Au-delà de la relocalisation, c’est un engagement vers un meilleur vivre-ensemble et une cohésion sociale renforcée qui se joue. Ce chantier est donc un véritable test pour la capacité des autorités gabonaises à conjuguer développement urbain et justice sociale.
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