Du 5 au 7 mars 2025, Dakar a accueilli un atelier stratégique organisé par la Commission Africaine de l’Aviation Civile (CAFAC) en partenariat ave
Du 5 au 7 mars 2025, Dakar a accueilli un atelier stratégique organisé par la Commission Africaine de l’Aviation Civile (CAFAC) en partenariat avec l’Agence Européenne pour la Sécurité Aérienne (EASA). Sous le thème « Renforcement des capacités : Introduction de la concurrence pour les experts africains de l’Aviation », cet événement visait à sensibiliser et former les experts africains aux principes d’une régulation concurrentielle efficace.
Parmi les participants, Davy-Ralph Asseko, Chef de Service Études Économiques et Statistiques de l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC), représentait le Directeur général, le Général Eric Tristan Franck Moussavou.
Les discussions ont mis en évidence les défis majeurs entravant le développement du transport aérien en Afrique, notamment les monopoles et pratiques anticoncurrentielles. Trois solutions clés ont été mises en avant :
🔹 Identifier et lutter contre les pratiques déloyales
🔹 Harmoniser les cadres juridiques
🔹 Élaborer des stratégies adaptées aux réalités africaines
Dans ses interventions, Davy-Ralph Asseko a recommandé la mise en place d’outils de suivi des marchés et le renforcement des formations nationales. L’atelier a également mis en lumière les bénéfices d’une concurrence saine sur l’accessibilité, la qualité et l’innovation du transport aérien, notamment grâce à des études de cas pratiques illustrant les conséquences des abus de position dominante et des ententes tarifaires.
L’harmonisation régionale a été un enjeu central des discussions, en lien avec des initiatives comme le Marché Unique du Transport Aérien Africain (MUTAA), qui vise à libéraliser et unifier le ciel africain pour un secteur plus dynamique et accessible.
👀 Le regard de Com d’Afrik
L’Afrique doit prendre son envol en matière de régulation aérienne ! Alors que le transport aérien est un levier clé pour l’intégration économique du continent, il est impératif de briser les monopoles et de favoriser un marché plus compétitif.
Si des initiatives comme le MUTAA sont prometteuses, leur application concrète reste un défi. L’engagement des autorités nationales et des organisations régionales est crucial pour éviter que la libéralisation du ciel africain ne bénéficie qu’à une poignée d’acteurs. L’avenir de l’aviation en Afrique dépendra de la volonté collective à imposer des règles claires et à garantir une saine concurrence.
Selon vous, quelles sont les priorités pour une aviation plus accessible et compétitive en Afrique ?
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