RÉAGIR : Ndong Obiang perd tout, jusqu’à la vaisselle !

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RÉAGIR : Ndong Obiang perd tout, jusqu’à la vaisselle !

  François Ndong Obiang, ancien militant devenu dissident autoproclamé, vient officiellement de se faire retirer le droit de représenter le par

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François Ndong Obiang, ancien militant devenu dissident autoproclamé, vient officiellement de se faire retirer le droit de représenter le parti RÉAGIR. Mais la sanction va bien au-delà : il doit restituer le logo, le nom, le cachet… et même le mobilier de bureau, y compris la vaisselle !

Autrefois Premier Vice-Président de l’Assemblée nationale, Ndong Obiang semblait omniprésent dans la scène politique gabonaise. Pourtant, il a oublié une règle essentielle : on ne peut cumuler toutes les fonctions, surtout quand les statuts du parti l’interdisent. Visiblement, l’article 16 n’a pas été respecté.

Son refus initial de nommer un intérimaire a déclenché une crise interne majeure. Après des nominations contestées, une occupation musclée du siège sans contrat de location, le duo au pouvoir a explosé sous le poids des ambitions. Des accusations mutuelles fusent, et dans la tourmente, l’ex-président déchu emporte même les fauteuils, imprimantes… et la vaisselle !

Aujourd’hui, une assignation d’huissier scelle le sort : Ndong Obiang n’a plus le droit d’utiliser le nom ni le logo RÉAGIR, désormais protégés légalement au nom de Félix Bongo. Pendant ce temps, Michel Ongoundou Loumdah et les militants authentiques s’emploient à reconstruire le parti.

La leçon est claire : on peut tout perdre, y compris un parti qui ne vous appartient pas. Parfois, même la vaisselle finit par trahir.

🔎 Le regard de Com d’Afrik

Cette affaire illustre à la fois les luttes intestines et les dérives de certains leaders politiques qui, par ambition personnelle, fragilisent leurs propres structures. Le conflit autour de RÉAGIR n’est pas qu’une querelle de personnes, il révèle un malaise profond dans la gestion des partis émergents au Gabon : absence de gouvernance claire, non-respect des règles internes et manque de culture politique démocratique.

En tant que média indépendant, Com d’Afrik observe que ce type de crise affaiblit la crédibilité des formations politiques et nourrit le cynisme des citoyens. Dans un paysage politique en pleine recomposition, le défi reste d’instaurer des pratiques plus responsables et transparentes, afin que les partis deviennent de véritables acteurs de changement et non des instruments de pouvoir personnel.

 

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