Ce 9 juillet, l’ouverture du procès de Constant Mutamba, ex-ministre congolais de la Justice, s’est tenue devant la Cour de cassation. Il est
Ce 9 juillet, l’ouverture du procès de Constant Mutamba, ex-ministre congolais de la Justice, s’est tenue devant la Cour de cassation. Il est accusé de détournement de fonds publics. À son entrée, avec plus d’une heure de retard, l’ex-ministre est apparu affaibli, dissimulant une partie de son visage sous un masque et s’appuyant sur une canne.
Durant l’audience, le procureur n’a pas mâché ses mots, évoquant « des techniques de prédateurs » pour qualifier les agissements supposés de l’accusé. Cependant, à peine commencé, le procès a été immédiatement reporté, renforçant le sentiment d’une justice à plusieurs vitesses.
🔍 Le regard de Com d’Afrik
En tant que média engagé, nous posons la question suivante : la RDC pourra-t-elle un jour restaurer pleinement la confiance du peuple dans ses institutions judiciaires ? Ce procès, qui devait incarner la transparence et la lutte contre la corruption, commence déjà sous de mauvais auspices.
Le retard du principal accusé, son apparition théâtrale, et le report quasi automatique de l’audience jettent une ombre sur la sincérité des poursuites engagées. Pour beaucoup d’observateurs, cela ressemble à une mise en scène bien orchestrée, destinée à gagner du temps plutôt qu’à rendre justice.
Dans un pays en quête de renouveau démocratique, la justice ne peut plus être perçue comme un théâtre politique. Elle doit redevenir un pilier de l’État de droit.
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