Lors du Conseil des ministres du 30 mai 2025, le président Félix Tshisekedi a exprimé sa profonde insatisfaction quant à la manque de transpa
Lors du Conseil des ministres du 30 mai 2025, le président Félix Tshisekedi a exprimé sa profonde insatisfaction quant à la manque de transparence autour de la représentation de l’État dans les coentreprises minières.
Trois ans après avoir ordonné un contrôle systématique des actifs miniers publics, les résultats attendus restent invisibles. L’État congolais, actionnaire dans près de 25 joint-ventures minières, semble ne pas tirer pleinement profit de ses investissements.
🔧 Un audit global a été annoncé pour faire la lumière sur la gouvernance, l’usage des revenus miniers, et la légitimité des représentants étatiques. L’objectif : renforcer la souveraineté économique du pays et garantir une juste redistribution des richesses minières.
📰 Le regard de Com d’Afrik
Ce nouvel appel à la transparence lancé par le président Tshisekedi illustre une tension croissante entre ambition politique et inertie administrative. Le secteur minier, pilier stratégique de l’économie congolaise, continue d’être traversé par des pratiques opaques, souvent entretenues par des réseaux d’intérêts croisés entre sphères publiques et privées.
Le constat est amer : peu de bénéfices générés, des représentants de l’État aux rôles flous, et des mécanismes de redevabilité déficients. Or, dans un contexte où la RDC aspire à renforcer sa souveraineté sur ses ressources naturelles, cette situation met en péril la confiance des citoyens, mais aussi la crédibilité de l’État sur la scène internationale.
Pour Com d’Afrik, le salut viendra d’une refondation courageuse de la gouvernance minière, fondée sur la transparence, la reddition des comptes et l’indépendance des audits. C’est à ce prix que les ressources naturelles pourront réellement financer le développement, et non enrichir quelques-uns au détriment du plus grand nombre.
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