RDC : Matata Ponyo Mapon condamné à 10 ans de prison pour détournement de fonds publics

HomeActualité AfriqueJustice

RDC : Matata Ponyo Mapon condamné à 10 ans de prison pour détournement de fonds publics

  Ce mardi 20 mai, la Cour constitutionnelle de la République démocratique du Congo a rendu son verdict dans l’affaire du parc agro-industriel

SEEG : une nouvelle coupure générale d’électricité plonge le Grand Libreville dans l’obscurité
Sénégal : recrudescence alarmante des saisies de fausse monnaie
Gabon | Le PDG change-t-il de posture face à l’hémorragie de ses cadres ?
Temps de lecture : 1 min

 

Ce mardi 20 mai, la Cour constitutionnelle de la République démocratique du Congo a rendu son verdict dans l’affaire du parc agro-industriel de Bukanga Lonzo. L’ancien Premier ministre sous Joseph Kabila, Matata Ponyo Mapon, a été reconnu coupable de détournement de fonds publics et condamné à dix ans de prison. Il était absent lors de l’énoncé du jugement.

Ses co-accusés, Deogratias Mutombo, ex-gouverneur de la Banque centrale du Congo, et Christo Grobler Stéphanus, responsable de l’entreprise sud-africaine Africom, ont été condamnés chacun à cinq ans de prison. La Cour a aussi ordonné la confiscation des biens des prévenus à hauteur des sommes détournées, estimées à plusieurs centaines de millions de dollars.

📰 Le regard de Com d’Afrik

Cette condamnation marque un tournant dans la lutte contre la corruption en RDC, un combat long et souvent semé d’embûches. Cependant, le procès, qualifié par certains de « politique », soulève des questions sur l’indépendance de la justice congolaise et sur les motivations réelles derrière cette décision.

Matata Ponyo Mapon, figure politique majeure, incarne à la fois les espoirs de transparence et les divisions profondes qui traversent le paysage politique congolais. Ce verdict est à la fois un signal fort contre l’impunité et un enjeu symbolique qui pourrait influencer l’équilibre des forces au sein de l’élite politique.

Pour les observateurs, il s’agit aussi d’un test de la capacité des institutions à affronter les dossiers sensibles sans pression ni instrumentalisation. Ce jugement sera scruté de près, tant en RDC qu’au-delà, pour mesurer les avancées réelles vers une gouvernance plus responsable.

 

PARTAGEZ SUR

COMMENTS

WORDPRESS: 0
DISQUS: