RDC : Les inondations à Kinshasa, une catastrophe naturelle imprévue

Le vendredi 4 avril 2025, de fortes pluies diluviennes ont frappé Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo, plongeant la ville dans une crise de circulation et de logement. Des inondations massives, accompagnées de glissements de terrain, ont causé des perturbations majeures, notamment sur la route reliant Kinshasa à Matadi, qui a été partiellement coupée en raison des éboulements. Le fleuve Ndjili a débordé, affectant plusieurs quartiers et bloquant la circulation, y compris l’accès à l’aéroport de Ndjili, principal aéroport international de la ville.

De nombreux habitants ont été pris par surprise, contraints à des arrêts prolongés dans la rue. Les conducteurs, comme JP et Christian, se retrouvent bloqués depuis plus de 24 heures, cherchant des solutions pour traverser l’eau montante. Certains ont dû passer la nuit dans leurs voitures, utilisant l’argent qu’ils avaient pour acheter de quoi se nourrir. D’autres, comme Arnold et Casimir, ont vu leur logement et leur matériel professionnel submergés, une situation inédite pour les Kinois, qui n’avaient jamais connu une crue aussi violente.

Les services de transport ont également été lourdement impactés, les passagers dont les vols devaient partir ont dû faire face à des prix exorbitants pour traverser le fleuve en bateau ou chercher des solutions alternatives pour rejoindre l’aéroport. Le ministère des Transports a promis d’instaurer des navettes fluviales, bien que les détails restent flous. En attendant, la ville attend la décrue pour que les activités reprennent.

Le regard de Com d’Afrik

Les événements qui ont secoué Kinshasa nous rappellent les défis que de nombreuses grandes métropoles africaines doivent affronter face aux phénomènes climatiques extrêmes. Ces catastrophes naturelles soulignent l’urgence de renforcer l’infrastructure urbaine pour mieux résister aux caprices de la météo. Les inondations à Kinshasa, et les difficultés qu’elles engendrent pour les citoyens, révèlent une vulnérabilité criante dans la gestion des crises. Alors que le gouvernement se dit rassurant, il reste à voir si les mesures prises pourront prévenir de telles catastrophes à l’avenir. En tant que journalistes, nous suivons de près l’évolution de la situation et espérons que des solutions concrètes seront mises en place pour protéger les habitants et garantir une meilleure gestion de l’eau et des infrastructures dans les années à venir.