Rapport Banque mondiale | L’extrême pauvreté explose dans les zones de conflit et d’instabilité

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Rapport Banque mondiale | L’extrême pauvreté explose dans les zones de conflit et d’instabilité

  Selon le nouveau rapport de la Banque mondiale sur les Situations de fragilité, de conflit et de violence (SFCV), l’extrême pauvreté augmente

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Temps de lecture : 2 min

 

Selon le nouveau rapport de la Banque mondiale sur les Situations de fragilité, de conflit et de violence (SFCV), l’extrême pauvreté augmente à un rythme alarmant dans les pays touchés par l’instabilité. Ces 39 économies concentrent désormais près de la moitié de l’extrême pauvreté mondiale, compromettant gravement les objectifs de développement durable.

🔎 Quelques chiffres clés :

  • 421 millions de personnes vivent avec moins de 3 dollars par jour dans les pays SFCV – soit plus que dans le reste du monde en développement réuni
  • Le PIB par habitant y a diminué de 1,8 % par an depuis 2020
  • L’espérance de vie y est inférieure de 7 ans et les taux de mortalité infantile y sont deux fois plus élevés

Les conflits prolongés et les crises multiples (climatiques, sécuritaires, politiques) accentuent la déscolarisation, l’effondrement des services de base et le chômage massif.

📘 Lire le rapport complet

🧭 Le regard de Com d’Afrik

Ce rapport de la Banque mondiale met en lumière un paradoxe cruel : alors que certaines régions du monde enregistrent des progrès notables en matière de développement, les pays en situation de conflit ou d’instabilité glissent dangereusement en arrière.

Pour l’Afrique, où plusieurs nations figurent parmi les 39 économies concernées, ce constat renforce l’urgence d’une approche multidimensionnelle :

  • Sécurité, développement et gouvernance ne peuvent plus être dissociés ;
  • Les politiques d’aide doivent être contextualisées, flexibles et ancrées localement ;
  • Le rôle de la société civile et des autorités locales doit être renforcé pour éviter l’assistanat et stimuler la résilience endogène.

Plus qu’un rapport, c’est un signal d’alarme : sans action internationale coordonnée et soutenue, ces poches de fragilité deviendront des zones d’exclusion durable, avec des conséquences géopolitiques majeures.

 

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