À trois jours de la clôture de la session parlementaire, les députés de la Transition ont tenu, au Palais Léon-Mba, une séance de questions o
À trois jours de la clôture de la session parlementaire, les députés de la Transition ont tenu, au Palais Léon-Mba, une séance de questions orales adressées au gouvernement, dirigée par le président de l’Assemblée nationale de la Transition, Jean-François Ndongou.
Prévu par l’article 80 de la Constitution, cet exercice de contrôle parlementaire a permis d’aborder plusieurs sujets sensibles et d’intérêt national, notamment :
– la situation des archives et de la Bibliothèque nationale ;
– la problématique foncière et les politiques de relogement ;
– le sort des populations déguerpies à Plaine-Orety ;
– la situation judiciaire de Sylvia Bongo Ondimba, Nourredin Bongo Ondimba et autres personnalités arrêtées après le coup de libération.
Les députés tels que Geoffroy Foumboula Libeka Makosso, Leonel Ella Engonga et Marcel Libama ont relayé, sans détour, les inquiétudes et attentes des citoyens quant aux actions du gouvernement. Mais cette séance revêt un goût particulier : à l’approche des législatives de septembre-octobre 2025, ce moment d’interpellation pourrait bien être l’un des derniers pour ces députés de la Transition, qui ne seront plus en poste pour suivre l’application des réponses formulées.
🟠 Le regard de Com d’Afrik
Cette session de questions orales, bien qu’arrivant en fin de parcours, incarne un acte démocratique fondamental. Dans un contexte de refondation institutionnelle, il est crucial de rappeler que le contrôle parlementaire reste l’un des piliers de la redevabilité gouvernementale.
Cependant, on peut légitimement s’interroger : pourquoi avoir attendu la fin du mandat pour activer pleinement cet outil ? Si l’initiative est saluée, elle illustre aussi les limites d’une mandature de Transition peu marquée par une culture de suivi et d’interpellation régulière de l’exécutif. Le défi à venir pour la prochaine législature sera donc clair : renforcer l’exercice du contrôle démocratique, au service d’une gouvernance plus transparente et plus proche des réalités du terrain.
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