À l’occasion de la Journée Internationale de la Mangrove, célébrée le 26 juillet 2025, le Ministre de l’Environnement, de l’Écologie et du Cl
À l’occasion de la Journée Internationale de la Mangrove, célébrée le 26 juillet 2025, le Ministre de l’Environnement, de l’Écologie et du Climat, Mays Mouissi, a signé deux partenariats majeurs pour renforcer la préservation des écosystèmes côtiers gabonais.
Le premier accord vise à intensifier la collecte des bouteilles plastiques dans les communes d’Owendo et d’Akanda, une initiative concrète pour lutter contre la pollution plastique et promouvoir le recyclage.
Le second partenariat, établi avec la GSEZ, porte sur un projet ambitieux de conservation et de restauration des mangroves, ces écosystèmes clés pour la biodiversité, la protection des littoraux et la régulation du climat.
Dans la continuité de cette journée dédiée, le Ministre s’est rendu à la pépinière d’Angondjé Ntom où il a participé à une séance symbolique de plantation de palétuviers, signe de l’engagement fort de l’État pour la sauvegarde de ces milieux fragiles.
👁 Le regard de Com d’Afrik
La signature de ces partenariats s’inscrit dans une dynamique encourageante pour la protection environnementale au Gabon, pays riche en biodiversité mais confronté à de multiples menaces, notamment la pollution plastique et la dégradation des zones côtières.
Cependant, ces engagements devront être accompagnés d’une mise en œuvre rigoureuse et d’un suivi transparent, car la simple formalisation d’accords ne suffit pas à inverser les tendances lourdes.
La mangrove, souvent méconnue, joue un rôle vital dans la résilience climatique et la sécurité alimentaire des communautés locales. Ainsi, le défi sera d’intégrer pleinement ces écosystèmes dans les politiques nationales de développement durable, tout en impliquant davantage les populations riveraines dans leur protection.
Com d’Afrik souligne enfin l’importance de lier ces initiatives environnementales à des stratégies économiques vertes, afin de créer des emplois durables et renforcer l’appropriation locale.
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