Présidentielle ivoirienne 2025 : Le lièvre Thiam et la tortue Billon ?

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Présidentielle ivoirienne 2025 : Le lièvre Thiam et la tortue Billon ?

La course à l’investiture du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) pour l’élection présidentielle d’octobre 2025 prend une tournure inattendu

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La course à l’investiture du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) pour l’élection présidentielle d’octobre 2025 prend une tournure inattendue. Alors que Tidjane Thiam, président du parti, était pressenti comme candidat naturel, Jean-Louis Billon marque des points. Ce dernier vient d’officialiser la renonciation à sa nationalité française, condition indispensable pour prétendre au fauteuil présidentiel, selon la Constitution ivoirienne.

De son côté, Tidjane Thiam, naturalisé français, n’a annoncé sa démarche de renonciation que le 7 février dernier. La publication officielle du décret validant cette renonciation est-elle imminente ? Pour l’instant, aucune confirmation officielle n’a été apportée, laissant planer le doute sur sa réelle éligibilité. Pendant ce temps, le PDCI maintient le suspense : un bureau politique prévu le 5 avril devra fixer la date d’une convention ouverte à tous les prétendants.

Au-delà du duel Billon-Thiam, l’incertitude demeure quant au casting final du scrutin d’octobre 2025. Le camp de Laurent Gbagbo garde espoir d’une réintégration de son leader sur la liste électorale, tandis que du côté du RHDP, la question d’un quatrième mandat d’Alassane Ouattara reste en suspens.

🔎 Le regard de Com d’Afrik
L’élection présidentielle ivoirienne de 2025 s’annonce aussi stratégique qu’imprévisible. La question de la nationalité des candidats, qui devrait être un simple détail administratif, prend une dimension politique majeure, révélant les fractures et enjeux de légitimité au sein du PDCI. Jean-Louis Billon a su anticiper cette exigence, mais la machine politique ivoirienne est loin d’être une simple course de vitesse : l’ancrage politique, le soutien des cadres et l’adhésion populaire joueront un rôle clé dans le choix du candidat. Si la compétition interne au PDCI est ouverte, elle reste soumise aux équilibres de pouvoir qui définiront l’avenir du parti… et peut-être du pays.

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