À moins de huit mois de la présidentielle d’octobre 2025, l’opposition ivoirienne cherche à parler d’une seule voix. Ce lundi 10 mars, sous l’impu
À moins de huit mois de la présidentielle d’octobre 2025, l’opposition ivoirienne cherche à parler d’une seule voix. Ce lundi 10 mars, sous l’impulsion du PDCI, quinze partis politiques ont officialisé la création de la Coalition pour l’alternance pacifique en Côte d’Ivoire (CAP-Côte d’Ivoire). Objectif : exiger une réforme électorale et peser sur le scrutin à venir.
📍 Une opposition historiquement divisée, désormais unie ?
Rassemblés au siège du PDCI à Abidjan, des figures majeures comme Charles Blé Goudé (Cojep), Pascal Affi N’Guessan (FPI) ou encore Simone Ehivet Gbagbo (MGC) ont affiché une volonté commune de changement. Face à un RHDP solidement installé au pouvoir sous la présidence d’Alassane Ouattara, l’opposition se donne pour mission de redéfinir le cadre électoral et d’assurer une élection transparente.
🔹 Des revendications claires
Dans un climat de tensions politiques, Simone Gbagbo, désignée porte-parole de la coalition, a dénoncé un système électoral biaisé et mis en garde contre les risques de déstabilisation si des réformes ne sont pas engagées. Parmi les exigences majeures :
✅ L’élargissement du corps électoral
✅ L’ouverture de la candidature à tous les acteurs politiques
✅ Une réforme en profondeur des mécanismes de transparence électorale
La CAP-Côte d’Ivoire se veut non idéologique, rassemblant divers courants sous une même bannière, avec l’ambition de créer un dialogue avec les autorités en place.
👁️ Le regard de Com d’Afrik
Cette initiative marque une tentative inédite de rassemblement de l’opposition ivoirienne, souvent divisée par le passé. Toutefois, les défis restent immenses. L’unité affichée résistera-t-elle aux ambitions personnelles des leaders ? L’électorat ivoirien, encore marqué par les crises passées, sera-t-il réceptif à cette démarche ?
Le RHDP, quant à lui, reste confiant et ne semble pas prêt à lâcher du terrain. Pour l’instant, le camp présidentiel garde une mainmise sur les institutions électorales, et l’opposition devra redoubler d’efforts pour imposer un rapport de force crédible. L’enjeu est de taille : garantir un scrutin apaisé et démocratique en 2025.
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