Présidentielle 2025 : la nouvelle garde d’Oligui Nguema, entre continuité et recomposition

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Présidentielle 2025 : la nouvelle garde d’Oligui Nguema, entre continuité et recomposition

À quelques jours de l’élection présidentielle du 12 avril, Brice Clotaire Oligui Nguema, président de la Transition et grand favori du scrutin, s’

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À quelques jours de l’élection présidentielle du 12 avril, Brice Clotaire Oligui Nguema, président de la Transition et grand favori du scrutin, s’avance avec une équipe politique à la fois diverse et stratégique. Un an et demi après le coup d’État ayant mis fin à plus de cinq décennies de pouvoir Bongo, le général-président semble avoir réussi un pari audacieux : rassembler l’essentiel des figures politiques du pays autour de sa candidature.

Dans l’organigramme officiel de campagne, on retrouve plusieurs visages bien connus de la scène politique gabonaise. Certains y occupent des fonctions clés. D’autres, plus discrets, n’en sont pas moins influents et actifs dans l’ombre. Ce choix d’un casting inclusif, loin d’une logique de rupture souvent associée aux prises de pouvoir par la force, marque la volonté de construire une base électorale large, mêlant anciens fidèles du régime Bongo, technocrates de la transition et jeunes figures montantes.

En misant sur l’intégration plutôt que l’exclusion, Oligui Nguema envoie un signal fort : la stabilité politique passe aussi par la cohabitation des compétences et des expériences. Une posture qui contraste avec la rhétorique classique du « tout changer » et qui s’inscrit dans une forme de pragmatisme assumé.

🗞 Le regard de Com d’Afrik

En tant que média d’analyse politique, nous observons avec attention la composition de cette « nouvelle garde ». Ce mélange subtil entre rupture et continuité interroge sur la véritable nature de la transition : est-elle un changement de visages ou de système ?

Le choix d’intégrer d’anciens caciques peut renforcer la cohésion politique, mais il pose aussi la question de la capacité du président-candidat à incarner une transformation réelle. En définitive, c’est le scrutin du 12 avril qui révélera si cette stratégie d’ouverture sera perçue comme un gage d’unité… ou comme le signe d’un changement en demi-teinte.

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