Après une semaine intense de dépôt des candidatures, la Commission nationale d’organisation et de coordination des élections et du référendum (CNO
Après une semaine intense de dépôt des candidatures, la Commission nationale d’organisation et de coordination des élections et du référendum (CNOCER) a officialisé, ce dimanche 9 mars 2025, la liste des candidats retenus pour l’élection présidentielle du 12 avril prochain. Sur les 23 dossiers soumis, seulement quatre personnalités ont été validées pour concourir à la magistrature suprême : Alain Claude Bilie-By-Nze, Joseph Essingone Lapensée, Stéphane Germain Iloko Boussiengui et Brice Clotaire Oligui Nguema.
La CNOCER a scruté chaque candidature selon les dispositions légales en vigueur, notamment la Charte de la Transition, la Constitution et le Code électoral. Alors que 34 formulaires avaient été retirés, seuls 23 dossiers ont été officiellement déposés, et 19 d’entre eux ont été rejetés. Cependant, les candidats évincés ont la possibilité de contester cette décision devant la Cour constitutionnelle dans un délai de 72 heures, conformément à l’article 179 du Code électoral.
Un duel déjà dessiné ?
Cette élection s’annonce inédite, non seulement par le nombre restreint de candidats retenus, mais aussi par le profil des figures politiques en lice. Si Joseph Essingone Lapensée et Stéphane Germain Iloko Boussiengui sont des acteurs à ne pas négliger, de nombreux observateurs estiment que le véritable duel opposera Brice Clotaire Oligui Nguema, actuel président de la Transition, à Alain Claude Bilie-By-Nze, dernier Premier ministre du président déchu Ali Bongo Ondimba. La bataille s’annonce donc intense dès l’ouverture officielle de la campagne électorale le 29 mars.
Le regard de Com d’Afrik
L’annonce de cette liste restreinte marque une étape décisive vers l’élection du 12 avril. La faible représentativité des candidats par rapport au nombre initial de prétendants témoigne d’une sélection rigoureuse, mais pose aussi des questions sur les critères d’éligibilité et les motifs de rejet. Alors que le pays aspire à un retour à l’ordre constitutionnel, le scrutin à venir sera un véritable test démocratique. La transparence du processus électoral et l’équité entre les candidats seront scrutées de près, tant par la population que par la communauté internationale. La question demeure : cette élection apportera-t-elle la stabilité et le renouveau espérés par les Gabonais ?
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