La campagne pour l’élection présidentielle de 2025 a officiellement débuté le 29 mars, sous un cadre réglementaire strict visant à garantir l’équi
La campagne pour l’élection présidentielle de 2025 a officiellement débuté le 29 mars, sous un cadre réglementaire strict visant à garantir l’équité entre les candidats. Selon l’article 3 du Code de bonne conduite, il est formellement interdit d’utiliser les symboles de la République dans toute communication politique. Ainsi, le drapeau national, l’hymne, les armoiries, le sceau et la devise sont exclus des affiches, discours et autres supports de campagne.
Cette mesure vise à éviter toute confusion entre les institutions de l’État et les candidats, en mettant l’accent sur les idées et les programmes plutôt que sur des éléments d’identité nationale. Pour s’assurer du respect de cette règle, les candidats se sont succédé à la Haute Autorité de la Communication (HAC) pour signer le Code de bonne conduite. Si, pour l’instant, aucun manquement n’a été signalé, les autorités restent vigilantes quant à d’éventuelles infractions.
En ce début de campagne, l’attention est portée sur la HAC, qui devra veiller à l’application rigoureuse de cette interdiction. Dans un scrutin à forts enjeux sociopolitiques et économiques, les candidats devront faire preuve de créativité pour convaincre les électeurs sans recourir aux symboles nationaux.
Le regard de Com d’Afrik
Cette interdiction est-elle suffisante pour garantir une campagne réellement équitable ? Si elle marque une volonté d’instaurer un cadre plus juste, le véritable défi réside dans son application effective. Dans de nombreux pays africains, les ressources de l’État ont souvent été utilisées à des fins électoralistes, créant un déséquilibre entre les candidats. La HAC aura donc une responsabilité majeure : celle de faire respecter ces règles sans distinction et de sanctionner d’éventuelles dérives, même venant des figures les plus influentes. L’avenir nous dira si cet engagement sera suivi d’actes concrets.
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