Présidentielle 2025 en Côte d’Ivoire : Vers une union fragile de l’opposition ?

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Présidentielle 2025 en Côte d’Ivoire : Vers une union fragile de l’opposition ?

  À six mois de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire, les tractations s’intensifient au sein de l’opposition. Les figures majeures que so

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À six mois de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire, les tractations s’intensifient au sein de l’opposition. Les figures majeures que sont Laurent Gbagbo, Simone Gbagbo, Guillaume Soro, Pascal Affi N’Guessan, Charles Blé Goudé ou encore Tidjane Thiam multiplient les discussions pour créer une dynamique commune. L’enjeu est clair : éviter l’éparpillement des voix et maximiser les chances de battre le RHDP, parti au pouvoir.

Mais les tensions internes et les enjeux personnels freinent encore les ambitions collectives. L’affaire Thiam, radié des listes électorales en avril 2025 en raison de sa nationalité française acquise en 1987 (malgré sa renonciation en février de la même année), a ravivé les interrogations sur l’unité et la cohésion de l’opposition. Cette exclusion administrative a suscité un tollé dans plusieurs cercles politiques, tout en servant de catalyseur aux discussions sur une éventuelle coalition ou un pacte de non-agression.

Dans ce contexte, plusieurs plateformes politiques explorent l’option d’un accord stratégique : soit autour d’un candidat unique, soit à travers une coordination souple visant à éviter les rivalités stériles et à mieux mobiliser l’électorat. L’objectif est simple : constituer un front uni pour maximiser les chances de victoire, sans pour autant renier les ambitions individuelles.

🔍 Le regard de Com d’Afrik

En tant que média panafricain, Com d’Afrik observe avec attention les manœuvres de l’opposition ivoirienne. Si l’histoire politique de la Côte d’Ivoire a montré que les alliances de circonstances peuvent être puissantes, elle a aussi prouvé qu’elles sont souvent éphémères, fragilisées par les ego, les ambitions personnelles ou les calculs électoraux de dernière minute.

L’affaire Tidjane Thiam cristallise une réalité troublante : dans de nombreux pays africains, les règles électorales peuvent devenir des instruments d’exclusion, alimentant la défiance populaire. Face à cela, l’opposition ivoirienne se trouve à un carrefour : soit elle dépasse ses divisions historiques, soit elle répète les erreurs du passé. L’élection de 2025 ne se jouera pas uniquement dans les urnes, mais d’abord dans la capacité des opposants à faire preuve de maturité politique et à parler d’une seule voix.

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