À la suite de la proclamation des résultats provisoires de l’élection présidentielle par le ministre de l’Intérieur, Hermann Immongault,
À la suite de la proclamation des résultats provisoires de l’élection présidentielle par le ministre de l’Intérieur, Hermann Immongault, les messages de félicitations n’ont pas tardé à affluer à l’adresse de Brice Clotaire Oligui Nguema, élu avec 90,35 % des suffrages exprimés.
Parmi les premiers dirigeants à réagir figure Emmanuel Macron, président de la République française, qui a salué par téléphone cette élection, qualifiée d’« étape essentielle vers la fin de la Transition politique au Gabon ». Un message diplomatique fort, qui s’ajoute à ceux d’autres chefs d’État africains, notamment Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire), Umaro Sissoco Embaló (Guinée-Bissau), Bassirou Diomaye Faye (Sénégal) et Félix Tshisekedi (RDC), tous unis pour reconnaître la légitimité du nouveau président élu.
Ces marques de reconnaissance témoignent de la portée régionale et internationale du processus politique engagé au Gabon depuis le 30 août 2023. Un processus salué pour son inclusivité, son calendrier structuré, et sa volonté affichée de mobiliser toutes les forces vives du pays dans un esprit de réconciliation nationale et de refondation démocratique.
🟠 Le regard de Com d’Afrik
L’élection de Brice Clotaire Oligui Nguema est bien plus qu’une simple victoire électorale. Elle incarne, dans la rhétorique officielle comme dans le regard de nombreux observateurs, la consécration d’une transition politique maîtrisée et d’un tournant majeur dans l’histoire contemporaine du Gabon. Les félicitations des dirigeants étrangers, notamment celles de puissances comme la France, traduisent une reconnaissance diplomatique qui renforce la légitimité du processus démocratique engagé.
Cependant, au-delà des symboles, l’attente des Gabonais reste immense. Le plébiscite populaire confère au président élu une responsabilité historique : transformer la confiance en résultats concrets, notamment sur les plans économique, social et institutionnel. Ce septennat s’ouvre donc avec l’espérance d’un nouveau pacte social, mais aussi avec la vigilance d’une population désormais plus exigeante vis-à-vis de ses dirigeants.
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