À un mois du scrutin présidentiel prévu le 12 avril 2025, la candidature du Général Brice Clotaire Oligui Nguema suscite une vive controverse. Ala
À un mois du scrutin présidentiel prévu le 12 avril 2025, la candidature du Général Brice Clotaire Oligui Nguema suscite une vive controverse. Alain-Claude Bilie-By-Nze, ancien Premier ministre et candidat déclaré, met en cause la légalité de la mise en disponibilité du chef de la transition, estimant que cette situation crée un vide juridique aux conséquences majeures.
Selon lui, la mise en disponibilité du Général Oligui Nguema aurait dû être actée par un décret présidentiel, et non par une simple décision du ministre de la Défense. Une faille juridique qui remettrait en question la légitimité de la transition et ferait du régime en place un « coup d’État permanent ». Bilie-By-Nze interpelle ainsi les autorités sur les bases juridiques qui permettent au chef de la transition de rester en poste tout en étant officiellement en disponibilité.
Alors que le CTRI (Comité pour la transition et la restauration des institutions) n’a pas encore réagi, cette contestation politique pourrait accentuer la défiance envers le processus électoral. L’opposition et la société civile sont-elles prêtes à cautionner cette élection ? L’issue de cette crise institutionnelle reste incertaine.
📌 Le regard de Com d’Afrik
Au-delà de la bataille politique, cette polémique met en lumière une fragilité institutionnelle qui ne cesse de s’accentuer. Si la transition visait à restaurer la démocratie, les incertitudes entourant l’élection de 2025 risquent de renforcer le sentiment d’un jeu politique verrouillé. Le Gabon peut-il réellement tourner la page des crises successives sans une réforme profonde de ses institutions ? Une question qui mérite un véritable débat national.
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