À l’approche de la présidentielle gabonaise de 2025, le Code électoral récemment adopté met en lumière les sanctions prévues contre les
À l’approche de la présidentielle gabonaise de 2025, le Code électoral récemment adopté met en lumière les sanctions prévues contre les autorités administratives participant directement ou indirectement à la campagne électorale. La publication d’un message de soutien à un candidat sur la page Facebook officielle du ministère de l’Agriculture a révélé les failles dans la gestion de la neutralité de l’administration publique, mettant en évidence la nécessité de respecter l’obligation de réserve des agents publics.
Le Code électoral, dans son article 323, est clair : toute autorité administrative qui participe à la campagne électorale s’expose à une amende allant de 100 000 à 1 000 000 de FCFA, en plus des sanctions disciplinaires prévues par le statut général de la fonction publique. Cette mesure vise à garantir l’équité du processus électoral et à préserver l’intégrité des institutions publiques. Cependant, le défi reste dans la mise en œuvre effective de cette loi. Les sanctions sont définies, mais leur application dépendra de la volonté des autorités compétentes de veiller à la neutralité de l’administration, un défi important dans le cadre de la réforme des institutions.
Le regard de Com d’Afrik
La mise en place de sanctions contre les autorités administratives impliquées dans les campagnes électorales est un pas important pour la transparence et l’intégrité du processus électoral. Cependant, la question de leur mise en œuvre soulève un doute légitime : les autorités politiques réussiront-elles à appliquer ces règles de manière impartiale et sans influence ? Le respect de la neutralité de l’administration est essentiel pour garantir un environnement électoral juste et équitable. En tant que média, nous soulignons que l’efficacité de cette législation passera par la vigilance des citoyens et des acteurs politiques qui veilleront à son application dans le respect des principes démocratiques.
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