Lundi soir à Mouila, chef-lieu de la Ngounié, Alain-Claude Bilie-By-Nze a fait preuve d’une détermination remarquable pour rencontrer se
Lundi soir à Mouila, chef-lieu de la Ngounié, Alain-Claude Bilie-By-Nze a fait preuve d’une détermination remarquable pour rencontrer ses partisans. Ce n’est qu’aux environs de minuit qu’il a pu prendre la parole au boulevard Matamba, après un trajet semé d’embûches. Malgré l’heure tardive, les populations sont restées fidèles au rendez-vous, patientes et attentives.
Dans une ambiance marquée par la ferveur populaire, le candidat a exposé les grandes lignes de son programme : un « Contrat de rupture », bâti autour d’une série de réformes économiques, sociales et institutionnelles à mettre en œuvre dès les 100 premiers jours de son mandat. Parmi les mesures phares, il propose un revenu universel garanti de 150 000 francs CFA, destiné aux Gabonais vivant dans la précarité après évaluation sociale, ainsi que des dispositifs de soutien ciblés pour les personnes âgées, les filles-mères et les jeunes sans emploi.
Autre axe fort de son projet : un retour à la Constitution de 1991, ajustée aux réalités actuelles, et une refonte de la Charte des partis politiques, signes d’une volonté d’engager une nouvelle ère politique au Gabon.
Aimé Mapangou, son directeur de campagne dans la région, a salué une mobilisation exemplaire : « Les Molvillois ont montré qu’ils veulent un vrai changement. Des personnes âgées ont attendu pendant des heures pour écouter son message. »
🎙 Le regard de Com d’Afrik
À Mouila, la scène en dit long sur les attentes profondes d’une population en quête de rupture avec l’ordre établi. La ténacité d’Alain-Claude Bilie-By-Nze à braver les obstacles pour rencontrer ses électeurs et leur patience jusqu’au cœur de la nuit témoignent d’un dialogue politique rétabli sur fond d’espoir. Son discours, construit autour d’un nouveau pacte social, séduit par sa clarté et sa promesse d’équité.
Mais il faudra plus que des promesses : les Gabonais attendent des actes concrets, des transformations visibles et durables. La sincérité affichée devra se traduire en gouvernance crédible. Le scrutin du 12 avril dira si cette « rupture » attendue sera une réalité ou une nouvelle désillusion.
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