C’est une annonce qui a pris tout le monde de court : selon plusieurs médias américains, le Gabon figurerait désormais parmi les pays placés
C’est une annonce qui a pris tout le monde de court : selon plusieurs médias américains, le Gabon figurerait désormais parmi les pays placés sous surveillance par le Département d’État des États-Unis, dans le cadre d’un durcissement des politiques de délivrance de visas.
Ce câble interne, émis sans notification officielle préalable, alerte sur des irrégularités supposées en matière de visas : séjours prolongés illégalement, délivrance abusive de visas de courtoisie, et même, selon certaines sources, réseaux transnationaux favorisant des naissances sur sol américain à des fins de naturalisation automatique.
Du côté du ministère gabonais des Affaires étrangères, l’incompréhension règne. Aucune note formelle n’a encore été reçue à l’ambassade à Washington, comme le confirment les propos d’Astrid N’Gningone, directrice générale des Affaires consulaires. Pourtant, lors d’une réunion informelle tenue en début de semaine avec les représentants de l’ambassade américaine à Libreville, la menace d’une inclusion sur liste noire a bel et bien été évoquée.
Face à la gravité des accusations, les autorités gabonaises se disent prêtes à collaborer, dans l’attente d’une saisine officielle.
🔍 Le regard de Com d’Afrik
En tant que média d’analyse et d’investigation, nous observons avec attention cette situation inédite qui illustre les fragilités diplomatiques dans la gestion des flux migratoires et consulaires.
Si les griefs avancés par le Département d’État américain sont avérés, ils posent une question de fond : quelles procédures internes ont permis de telles dérives ? Et surtout, quelles réformes doivent être enclenchées pour restaurer la crédibilité du système de délivrance des visas gabonais ?
Au-delà du choc diplomatique, cette affaire révèle l’urgence pour les États africains de renforcer leurs dispositifs de conformité internationale, dans un contexte de plus en plus exigeant. Le risque ici n’est pas simplement l’inscription sur une liste noire, mais l’impact sur la mobilité, l’image et les relations bilatérales à long terme.
Le Gabon est à la croisée des chemins : entre réaction défensive et opportunité de réforme structurelle. Une réponse stratégique, rapide et transparente pourrait inverser la tendance.
📌 Affaire à suivre de très près.
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