Le chef de l'État camerounais repose sur un cercle restreint de hauts responsables militaires et civils pour garantir la stabilité du pays ai
Le chef de l’État camerounais repose sur un cercle restreint de hauts responsables militaires et civils pour garantir la stabilité du pays ainsi que la pérennité du régime. À quatre mois d’une élection présidentielle déjà placée sous tension, regard sur une machine sécuritaire rodée.
Une scène presque rituelle à Yaoundé : le 20 mai, lors du traditionnel défilé militaire de la Fête nationale de l’Unité, Paul Biya apparaît aux côtés de la première dame, Chantal Biya, entouré de ses plus fidèles lieutenants. Pour la 43e fois en tant que président, le chef de l’État a respecté ce rendez‑vous hautement symbolique malgré les interrogations répétées sur sa capacité à continuer à l’honorer.
👁️ Le regard de Com d’Afrik
Pour Com d’Afrik, ce dispositif sécuritaire est révélateur d’un paysage politique où la stabilité repose davantage sur la force du cercle rapproché du président que sur celle des institutions elles‑mêmes. À quelques mois d’une échéance électorale cruciale, la démonstration de force du 20 mai vient rappeler que la pérennité du régime repose avant tout sur le contrôle militaire du pays. Dans ce contexte, l’opposition ainsi que la société civile devront naviguer habilement pour exister dans un jeu où la sécurisation du pouvoir devient un élément central du calendrier électoral.
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