Ce 3 juin 2025, le Palais des Sports de Libreville a vibré au rythme de la 1ère édition des Olympiades de l’Éducation nationale, un événement
Ce 3 juin 2025, le Palais des Sports de Libreville a vibré au rythme de la 1ère édition des Olympiades de l’Éducation nationale, un événement inédit organisé pour récompenser les élèves les plus brillants de l’année scolaire 2024-2025.
Sous le haut patronage de la Première Dame, Zita Oligui Nguema, cette cérémonie a mis à l’honneur les meilleures performances académiques, sportives, techniques et culturelles. L’initiative, pilotée par la ministre d’État à l’Éducation nationale, Camélia Ntoutoume-Leclercq, vise à valoriser le mérite, stimuler la compétitivité et récompenser les talents dans une dynamique nationale d’excellence.
Concours de dictée, épreuve “Miss Sciences”, “Génies de la Tech” pour les lycées techniques… les lauréats, devenus ambassadeurs de l’excellence gabonaise, ont été chaleureusement applaudis pour leur persévérance, leur rigueur et leur créativité. À cette occasion, la Première Dame a également annoncé l’attribution de bourses via le programme « Éduquer Linda » de la Fondation Ma Bannière, en soutien aux élèves les plus méritants, avec une attention particulière portée aux jeunes filles.
📰 Le regard de Com d’Afrik
À travers ces Olympiades, le Gabon opère une rupture symbolique et stratégique dans son approche de l’éducation. En mettant l’accent sur l’effort, l’innovation et la discipline, le pays cherche à redonner ses lettres de noblesse à l’école gabonaise, souvent éclipsée par des problématiques de violence et de décrochage.
Ce type d’initiative permet non seulement de réconcilier la jeunesse avec l’école, mais également de créer des rôles modèles positifs, tout en orientant les projecteurs vers une nouvelle élite intellectuelle. Il reste toutefois à inscrire cette dynamique dans une politique durable : suivi des lauréats, renforcement des filières techniques, accompagnement des enseignants.
Dans un contexte où l’éducation est l’un des piliers du développement, les Olympiades pourraient devenir le catalyseur d’une refondation profonde du système éducatif gabonais.
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