Alors que près de 600 millions d’Africains n’ont toujours pas accès à une électricité fiable, le débat sur les choix énergétiques de demain a
Alors que près de 600 millions d’Africains n’ont toujours pas accès à une électricité fiable, le débat sur les choix énergétiques de demain a animé les discussions du Africa CEO Forum 2025, à Abidjan.
Sur scène, deux visions s’affrontent :
👉 D’un côté, les partisans du nucléaire civil, vanté pour sa capacité à produire en masse une énergie stable et décarbonée.
👉 De l’autre, les défenseurs des énergies renouvelables, plus flexibles, accessibles et durables à long terme.
Au cœur des échanges : l’urgence de répondre à la crise énergétique africaine sans aggraver les vulnérabilités économiques ni accentuer la dépendance technologique.
🧐 Le regard de Com d’Afrik
Ce débat révèle une fracture stratégique de plus en plus marquée sur le continent. Si le nucléaire attire par sa promesse de production massive et continue, il reste un pari coûteux, long à mettre en œuvre, et réservé à quelques États stables disposant déjà d’une infrastructure technologique avancée.
Les énergies renouvelables, bien que parfois décriées pour leur intermittence, présentent l’avantage d’une mise en œuvre plus rapide, inclusive et adaptée aux zones rurales. Leur modularité permet de répondre à une partie du défi d’électrification, notamment dans des régions isolées.
Mais au-delà de cette opposition, l’Afrique a surtout besoin d’un mix énergétique intelligent, adapté à la réalité de chaque pays, capable de concilier urgence, souveraineté énergétique et développement durable.
Le vrai défi ? Faire de la transition énergétique un levier d’émancipation, et non une nouvelle dépendance technologique.
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