Les assises nationales du Niger, qui se sont tenues le 20 février 2025, ont suscité un grand intérêt politique et médiatique. Le verdict qui en déc
Les assises nationales du Niger, qui se sont tenues le 20 février 2025, ont suscité un grand intérêt politique et médiatique.
Le verdict qui en découle soulève des questions cruciales sur l’avenir du pays : la transition qui devait durer trois ans se prolongerait désormais pour cinq ans.
Les conclusions des cinq commissions ayant participé aux assises ont été rendues publiques, dévoilant des recommandations qui vont modifier en profondeur le calendrier politique du pays.
La durée prolongée de cette transition marque un tournant majeur dans le processus de rétablissement de l’ordre constitutionnel au Niger, après les événements politiques qui ont secoué le pays récemment.
Toutefois, certains médias étrangers, non accrédités pour couvrir cette cérémonie, soulignent un manque de transparence dans le processus, ce qui soulève des interrogations sur l’inclusivité de cette transition.
Une question demeure : une transition plus longue permettra-t-elle véritablement au Niger de se réconcilier et de retrouver une stabilité durable, ou risque-t-elle d’aggraver les fractures politiques existantes ?
Le regard de Com d’Afrik
La décision de prolonger la transition à cinq ans peut être perçue comme une tentative d’instaurer un climat de stabilité.
Cependant, cela soulève aussi des préoccupations sur les intentions du pouvoir en place, qui pourrait chercher à maintenir un contrôle plus longtemps.
Si la transparence et l’inclusivité ne sont pas au rendez-vous, cette prolongation pourrait se transformer en un frein à la démocratie et à la réconciliation nationale, nécessaires pour le futur du Niger.
Le suivi de cette transition sera crucial pour évaluer son efficacité et sa légitimité auprès des citoyens et de la communauté internationale.
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