La Place du Châtelet à Paris a résonné au rythme de l’Afrique centrale grâce à une soirée mémorable portée par le Théâtre de la Ville, l’Orga
La Place du Châtelet à Paris a résonné au rythme de l’Afrique centrale grâce à une soirée mémorable portée par le Théâtre de la Ville, l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et le projet Escale Bantoo.
À l’honneur : Queen Koumb, l’étoile montante de la scène gabonaise, qui a livré une performance saisissante, entre enracinement culturel et modernité musicale. Avec son style unique, le cococo — un savant mélange de rythmes traditionnels et de sons contemporains — elle a conquis un public venu découvrir les sonorités d’une Afrique audacieuse, féminine et rayonnante.
Du classique « Sissanu bu Ngussu » à son dernier single « Missime », Queen Koumb a transporté les spectateurs dans un voyage musical enraciné dans l’héritage gabonais, tout en faisant écho aux aspirations d’une jeunesse en quête de reconnaissance et d’expression artistique.
📰 Le regard de Com d’Afrik
Ce concert n’était pas qu’une performance artistique : c’était un acte de visibilité culturelle fort. Trop souvent cantonnée aux marges des grandes scènes mondiales, la musique d’Afrique centrale — et gabonaise en particulier — peine encore à trouver des espaces d’expression à la hauteur de son talent.
Queen Koumb s’impose ici comme une ambassadrice culturelle, à la fois artiste et militante de la mémoire collective. En mêlant traditions orales, héritage musical et messages d’actualité, elle incarne une nouvelle génération d’artistes africains déterminés à reconquérir la scène internationale sur leurs propres termes.
La collaboration entre institutions culturelles internationales et artistes locaux, comme celle initiée par l’Escale Bantoo, démontre qu’il est possible de bâtir des ponts artistiques durables, loin des représentations folklorisantes, pour raconter une autre Afrique : celle qui innove, qui crée, qui rayonne.
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