Le décès du pape François, survenu ce lundi à l’âge de 88 ans, a suscité une vague d’hommages sur le continent africain. Plusieurs chefs d'Ét
Le décès du pape François, survenu ce lundi à l’âge de 88 ans, a suscité une vague d’hommages sur le continent africain. Plusieurs chefs d’État et responsables politiques ont salué son parcours marqué par la compassion, l’humilité et l’engagement en faveur des plus vulnérables. L’Union africaine l’a qualifié d’ »avocat inébranlable de la paix », soulignant un pontificat tourné vers les oubliés et les périphéries du monde.
Depuis Addis Abeba, le président de la Commission de l’UA, Mahamoud Ali Youssouf, a rappelé le rôle crucial joué par le souverain pontife en Afrique, notamment pour amplifier les voix des laissés-pour-compte, plaider pour la réconciliation, et soutenir les populations frappées par les conflits et la pauvreté. Le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed a salué « un héritage de service à l’humanité ».
Le président élu gabonais Brice Clotaire Oligui Nguema, fervent catholique, a exprimé ses condoléances à la communauté catholique du Gabon et du monde, saluant le message de paix et de foi du pape. Du côté du Kenya, le président William Ruto a mis en avant l’engagement du pape pour l’inclusion, la justice sociale et les plus démunis.
Avec plus de 40 voyages internationaux, dont plusieurs en Afrique, le pape François a constamment privilégié les régions marginalisées, porteur d’un message universel de paix et de solidarité. Son engagement pour les migrants, l’environnement et la justice sociale, tout en respectant la tradition catholique, restera un repère éthique dans un monde en mutation.
Le regard de Com d’Afrik
Au-delà des hommages officiels, la disparition du pape François marque la fin d’un pontificat profondément ancré dans les réalités humaines contemporaines. Son regard tourné vers l’Afrique n’était ni folklorique ni diplomatique, mais sincère, enraciné dans une volonté d’écoute, de justice et de fraternité. À l’heure où de nombreux pays africains traversent des turbulences sociales et politiques, la voix du pape a souvent été un phare moral. Il nous appartient désormais de prolonger son héritage par des actes concrets. L’Afrique perd un allié spirituel, le monde perd un leader de conscience.
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