Maroc Telecom, acteur majeur des télécommunications en Afrique avec sa marque Moov Africa, traverse une période difficile en Afrique subsahar
Maroc Telecom, acteur majeur des télécommunications en Afrique avec sa marque Moov Africa, traverse une période difficile en Afrique subsaharienne. Présent dans une dizaine de pays, le groupe doit faire face à une série de sanctions infligées à ses filiales, de Lomé à Bamako, en passant par Cotonou et Abidjan, pour divers manquements dans la qualité de ses services. Ces amendes successives posent une question cruciale : la stratégie africaine de Maroc Telecom atteint-elle ses limites ?
Avec e& (ex-Etisalat) comme principal actionnaire détenant 53 % du capital, le groupe marocain semble déterminé à rectifier le tir. Un plan de redressement est en cours, axé sur l’amélioration de la qualité de service, la modernisation des infrastructures et un renforcement du dialogue avec les autorités de régulation locales. Face à une concurrence de plus en plus agressive et à des marchés en pleine mutation, Maroc Telecom joue une partie décisive pour préserver son leadership sur le continent.
Le regard de Com d’Afrik
Le passage à vide que traverse Maroc Telecom en Afrique subsaharienne rappelle une vérité simple mais souvent négligée : conquérir un marché ne suffit pas, encore faut-il s’y maintenir avec des services à la hauteur des attentes. La multiplication des amendes est un signal d’alarme : le modèle de croissance qui a fait la force du groupe montre aujourd’hui ses failles face aux exigences nouvelles des consommateurs africains, de plus en plus connectés et exigeants. Pour Maroc Telecom, ce moment de turbulence pourrait être une opportunité salutaire pour repenser en profondeur sa stratégie africaine, au risque de voir ses parts de marché s’éroder rapidement.
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