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À l’occasion de l’Africa CEO Forum 2025, Mehdi Tazi, vice-président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), a partagé une vision claire : le retour d’une croissance soutenue au Maroc passera inévitablement par une implication renforcée du secteur privé, doublée d’une intégration économique africaine plus ambitieuse.
Dans un entretien vidéo, il insiste sur le rôle stratégique que doit jouer le tissu entrepreneurial local pour relancer les investissements productifs, créer de l’emploi et positionner le Maroc comme une véritable plateforme continentale.
📰 Le regard de Com d’Afrik
L’intervention de Mehdi Tazi illustre parfaitement les mutations en cours au sein des économies africaines : la transition d’un modèle étatique centralisé vers un pilotage plus agile, porté par l’initiative privée. Le Maroc, pionnier en matière d’infrastructures et de diplomatie économique en Afrique, veut désormais passer à l’étape supérieure : celle de l’autonomisation réelle de ses entreprises dans les secteurs stratégiques.
Mais au-delà du cas marocain, son message résonne pour l’ensemble du continent : sans un secteur privé robuste, innovant et soutenu par des politiques cohérentes, l’Afrique risque de rater son rendez-vous avec la compétitivité globale. La question n’est donc plus de savoir si l’investissement privé doit être moteur, mais comment créer un environnement propice à sa pleine expression, notamment en matière d’accès au financement, de stabilité réglementaire et de convergence régionale.
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