Dans les coulisses du pouvoir marocain, une poignée d’hommes veille avec discrétion à la stabilité du royaume. Peu exposés mais hautement str
Dans les coulisses du pouvoir marocain, une poignée d’hommes veille avec discrétion à la stabilité du royaume. Peu exposés mais hautement stratégiques, ils composent l’ossature d’un dispositif sécuritaire reconnu pour son efficacité, sa capacité d’anticipation et son adaptation aux nouvelles menaces.
Qu’il s’agisse de démanteler des cellules jihadistes, de sécuriser des événements internationaux majeurs ou de gérer les tensions autour de la question du Sahara, cette élite sécuritaire joue un rôle déterminant dans la projection d’un Maroc stable et souverain. Le pays, qui s’apprête à accueillir la Coupe d’Afrique des Nations en 2025 et à co-organiser la Coupe du Monde 2030, intensifie sa posture sécuritaire pour garantir un environnement maîtrisé, tout en poursuivant son ascension diplomatique sur la scène africaine et internationale.
Derrière cette stabilité, se déploie un modèle : une coordination serrée entre services de renseignement, diplomatie parallèle et forces de maintien de l’ordre, nourrie par une centralisation du pouvoir sécuritaire autour du roi Mohammed VI.
Le regard de Com d’Afrik
En tant que média panafricain, Com d’Afrik observe avec intérêt la manière dont le Maroc articule sécurité intérieure, rayonnement diplomatique et ambition continentale. Le royaume a su construire un système où la loyauté, l’efficacité et la discrétion priment, quitte à susciter parfois des interrogations sur la transparence ou la concentration du pouvoir. Ce modèle, qui mise sur la stabilité comme levier d’influence géopolitique, pourrait inspirer d’autres États africains confrontés aux défis de sécurité régionale — à condition de trouver l’équilibre entre efficacité et contrôle démocratique. Le Maroc, à la croisée des continents, joue une partition à la fois subtile et stratégique.
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