Maroc : des records mensuels de températures battus, parfois jusqu’à +20 °C au-dessus des normales saisonnières

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Maroc : des records mensuels de températures battus, parfois jusqu’à +20 °C au-dessus des normales saisonnières

  Le Maroc connaît actuellement une vague de chaleur exceptionnelle, marquée par des températures records dans plus de 17 régions du pays. Selo

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Le Maroc connaît actuellement une vague de chaleur exceptionnelle, marquée par des températures records dans plus de 17 régions du pays. Selon la Direction Générale de la Météorologie (DGM), des pics caniculaires ont été observés, notamment à Ben Guerir avec un nouveau record à 46,4 °C, dépassant le précédent de 45,3 °C en 2023.

Ce phénomène est principalement dû au chergui, un vent chaud, sec et puissant venu du Sahara, provoquant des anomalies thermiques importantes, particulièrement sur les plaines atlantiques et les plateaux intérieurs. Des villes côtières telles que Casablanca (39,5 °C) et Essaouira ont aussi vu leur mercure s’envoler, avec des températures de 10 à 20 °C au-dessus des moyennes habituelles pour la saison.

D’autres centres urbains comme Marrakech, Fès, Meknès ou Tanger affichent des hausses notables, entre +8 et +15 °C. Cette canicule s’inscrit dans un contexte plus large, affectant également le sud de l’Europe, notamment la France, l’Espagne et le Portugal, sous l’effet d’une dépression thermique saharienne persistante.

🟠 Le regard de Com d’Afrik

Ces records de chaleur au Maroc illustrent une tendance inquiétante liée aux changements climatiques qui se traduisent par une augmentation des épisodes de canicule, même dans des régions côtières traditionnellement tempérées. La montée spectaculaire des températures, parfois jusqu’à 20 °C au-dessus des normes saisonnières, révèle une instabilité météorologique préoccupante, qui impacte non seulement la santé publique mais aussi l’économie locale, notamment l’agriculture, le tourisme et les infrastructures.

Au-delà de la gestion immédiate des conséquences sanitaires et environnementales, ce phénomène appelle à une prise de conscience renforcée des enjeux climatiques à l’échelle régionale. Il est impératif pour les États et les acteurs économiques d’intégrer la résilience climatique dans leurs stratégies de développement durable, en s’appuyant sur des outils d’anticipation et de prévention adaptés.

Pour Com d’Afrik, ce signal d’alerte majeur doit également encourager la coopération entre pays d’Afrique du Nord et d’Europe pour mieux gérer ces crises climatiques transfrontalières et promouvoir des politiques environnementales ambitieuses.

 

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