Mali : une jeunesse politique émerge face à Assimi Goïta

HomeActualité AfriquePolitique

Mali : une jeunesse politique émerge face à Assimi Goïta

  Au Mali, le vent de la contestation souffle de nouveau. Depuis l’annonce par la junte de la dissolution programmée des partis politiques, l’o

Sénégal : et si Bassirou Diomaye Faye osait défier la dette publique ?
Tennis : Abidjan entre dans l’histoire avec le premier ATP Challenger en Afrique de l’Ouest
Fintech en Afrique de l’Ouest : la BCEAO serre la vis
Temps de lecture : 2 min

 

Au Mali, le vent de la contestation souffle de nouveau. Depuis l’annonce par la junte de la dissolution programmée des partis politiques, l’opposition, qu’on croyait affaiblie, retrouve de l’élan. Le samedi 3 mai, plusieurs centaines de citoyens ont défilé dans les rues de Bamako pour dire non à ce qu’ils considèrent comme une dérive autoritaire. Une centaine de partis politiques ont lancé un appel à la coalition, symbolisant une volonté claire de résister collectivement à la fermeture de l’espace démocratique.

Le mouvement ne faiblit pas : un nouvel appel au rassemblement a été lancé le 9 mai. Et dans cette dynamique, émergent de nouveaux visages, souvent jeunes, éduqués et connectés, qui portent le flambeau d’une opposition réinventée. En dépit de l’interdiction officielle de toute activité politique, ces leaders choisissent de s’exprimer, de mobiliser, de défier les lignes rouges de la transition militaire au nom d’un idéal démocratique.

📝 Le regard de Com d’Afrik

Ce qui se passe actuellement au Mali dépasse le simple affrontement entre une junte et des partis traditionnels. C’est une lutte générationnelle et idéologique qui se dessine, entre un pouvoir centralisé et une jeunesse déterminée à défendre les acquis démocratiques. L’interdiction de la vie politique, loin d’étouffer le débat, semble avoir réveillé un instinct de résistance populaire longtemps contenu.

Le retour d’une mobilisation citoyenne dans un pays marqué par l’instabilité n’est pas sans risque, mais il marque un tournant : les jeunes Maliens ne veulent plus être spectateurs de leur avenir. Si Assimi Goïta pensait faire taire les voix discordantes, il se pourrait qu’il ait, involontairement, ravivé un feu qu’il sera difficile d’éteindre. Le combat pour la démocratie au Mali entre dans une nouvelle phase, plus imprévisible, mais peut-être aussi plus porteuse d’espoir.

PARTAGEZ SUR

COMMENTS

WORDPRESS: 0
DISQUS: