En campagne dans la commune de Makokou, au quartier Ebandangoye (1er arrondissement), le candidat Joseph Lapensée Essingone a tenu une c
En campagne dans la commune de Makokou, au quartier Ebandangoye (1er arrondissement), le candidat Joseph Lapensée Essingone a tenu une causerie politique marquante avec les populations locales. Face à un auditoire attentif, il a présenté les piliers de son projet de société, axé sur l’amélioration de l’éducation, de la santé, des infrastructures et de l’unité nationale.
L’homme politique a notamment insisté sur la nécessité de doter l’Ogooué-Ivindo d’infrastructures de santé adaptées, afin d’éviter l’exode sanitaire vers d’autres régions. Il a souligné l’urgence de réhabiliter les routes de la province, souvent en état de délabrement avancé, et promis la construction d’écoles modernes pour soutenir le système éducatif local.
Prenant un ton plus offensif, Lapensée Essingone a exhorté les Ogivins à rompre avec ce qu’il qualifie de « système Bongo-PDG », incarné selon lui par les dirigeants actuels. Il a invité les électeurs à « prendre leur destin en main », à voter massivement pour lui le 12 avril, et à veiller à la transparence du scrutin. Se présentant comme un « candidat investi par Dieu », il appelle à un changement radical du modèle de gouvernance.
🎙 Le regard de Com d’Afrik
Joseph Lapensée Essingone se positionne comme une figure de rupture, avec un discours ancré dans la dénonciation d’un système qu’il considère responsable du sous-développement de régions comme l’Ogooué-Ivindo. Son approche, teintée de spiritualité et de militantisme, séduit une partie de l’électorat désabusé, en quête d’un nouveau souffle politique.
Cependant, cette stratégie de dénonciation frontale peut aussi polariser le débat et masquer la faisabilité concrète de ses propositions. Son succès dépendra autant de sa capacité à fédérer l’opinion locale que de sa crédibilité à transformer des promesses en actions tangibles. Dans un contexte électoral tendu, son appel à « surveiller le vote » traduit aussi une méfiance persistante envers le système électoral, symptomatique d’une crise de confiance plus large.
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