Depuis le lancement du programme Restauration de l’Ordre Urbain (ROU), Libreville s’efforce d’améliorer son cadre de vie à travers la collecte des
Depuis le lancement du programme Restauration de l’Ordre Urbain (ROU), Libreville s’efforce d’améliorer son cadre de vie à travers la collecte des déchets, l’installation de bacs à ordures et des campagnes de sensibilisation. Pourtant, malgré ces efforts, l’insalubrité persiste, mettant en lumière les limites des actions engagées.
Une stratégie à revisiter ?
Le constat est sans appel : la capitale peine à atteindre les résultats escomptés. Face à cette situation, une révision en profondeur de la stratégie municipale s’impose. L’implication citoyenne est également un enjeu majeur : sans un changement des habitudes, les politiques mises en place risquent de perdre en efficacité. La participation active des populations est donc essentielle.
D’autre part, la gestion des ressources budgétaires reste un sujet de préoccupation. Avec un budget de 25,12 milliards de FCFA, certains projets annoncés – logements sociaux, santé, éclairage public – peinent à se concrétiser, soulevant des interrogations sur l’efficacité des actions engagées. Une planification plus rigoureuse et un suivi des dépenses sont nécessaires pour garantir un impact réel sur l’environnement urbain.
🔎 Le regard de Com d’Afrik
La propreté urbaine ne repose pas uniquement sur des mesures coercitives ou des campagnes de sensibilisation ponctuelles. Il faut une véritable culture de l’hygiène publique, portée par une gouvernance transparente, des infrastructures adaptées et une implication citoyenne forte. Libreville ne pourra devenir une ville propre que si chaque acteur – des institutions aux habitants – joue pleinement son rôle. Il est donc urgent d’adopter une approche plus pragmatique, avec des objectifs clairs et mesurables, sous peine de voir l’insalubrité rester un problème chronique.
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