Le 16 juin dernier, l’inauguration de la station de pompage du PK 5 et du réservoir de 10 000 m³ de la Cité-de-la-Caisse avait suscité un gra
Le 16 juin dernier, l’inauguration de la station de pompage du PK 5 et du réservoir de 10 000 m³ de la Cité-de-la-Caisse avait suscité un grand espoir chez les habitants du Grand Libreville. Ces infrastructures étaient présentées comme la réponse tant attendue aux problèmes chroniques d’approvisionnement en eau potable qui touchent la capitale.
Pourtant, quatre jours après cette mise en service officielle, le quotidien des populations reste inchangé. Dans des quartiers comme Nzeng-Ayong, Alibandeng, Okala, Fromager ou Bel-Air, les robinets restent à sec ou la pression demeure insuffisante, contraignant les habitants à recourir aux pompes publiques ou à des solutions de fortune.
Des voix s’élèvent, marquées par la déception et l’impatience : « Nous continuons à avoir des problèmes d’eau (…) Ce n’est pas suffisant pour les besoins du quotidien », témoignent les riverains. L’enthousiasme initial a laissé place au doute : qu’est-ce qui bloque véritablement l’efficacité des ouvrages inaugurés ?
📝 Le regard de Com d’Afrik
Ce nouvel épisode illustre bien une problématique récurrente dans la gestion des infrastructures publiques : l’écart entre l’annonce politique et la réalité opérationnelle sur le terrain. Si les projets sont lancés avec des intentions louables, leur mise en œuvre reste trop souvent entachée de lenteurs techniques, de défauts de coordination ou d’absence de suivi rigoureux.
Le défi majeur sera désormais de restaurer la confiance des citoyens en assurant un suivi transparent et efficace des travaux complémentaires nécessaires. Les populations ne jugeront pas aux discours, mais aux résultats concrets dans leurs foyers. L’eau potable n’est pas un luxe : c’est un droit fondamental qui mérite une réponse urgente et durable.
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